Prospection à Marseille-Veyre avec l'Université d'Aix-Marseille I : du 10 au 14 juin (suite).
Journée du 14 juin (suite).
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Prospection à Marseille-Veyre avec l'Université d'Aix-Marseille I : du 10 au 14 juin (suite).
Journée du 14 juin (suite).
Morceau de silex antique ou préhistorique.
Mon neveu Noa et sa mamie : le 15 juin.
Mon neveu Noa qui dort : le 15 juin.
Mon neveu Nolan : le 15 juin.
Mon neveu Noa : le 15 juin.
Mon neveu Noa et moi : le 15 juin.
Mon neveu Noa dort sur sa mamie : le 16 juin.
Mon neveu Noa et sa maman : le 16 juin.
Mon neveu Noa : le 16 juin.
Moi : le 22 juin.
Vacances en Auvergne (Haute-Loire) : du 22 au 29 juin.
Sur la route, petite pause à Alba-la-Romaine (Ardèche) : le 22 juin.
ALBA LA ROMAINE : une cité antique sous les vignes.
Bienvenue sur le site archéologique départemental d'Alba la Romaine.
Cette cité gallo-romaine qui s'étendait sur une trentaine d'hectares a été la capitale du peuple des Helviens du 1er siècle avant J.-C. jusqu'au 4e siècle de notre ère. Elle est ensuite devenue siège épiscopal avant d'être peu à peu abandonnée.
La visite actuelle du site archéologique classé site d'intérêt national en 1995, comprend le théâtre antique, le centre monumental du Palais avec ses temples, ses édifices publics le long du grand axe Nord-Sud (le cardo) en partie reconstitués au sol et le sanctuaire impérial de Bagnols au nord.
Bonne découverte.
ALBA, CHEF-LIEU DE CITE DES HELVIENS
Ier SIECLE AV. J.-C. - IVe SIECLE APR. J.-C.
Son territoire, l'Helvie, équivaut au sud de l'Ardèche actuelle.
Installée sur une voie de communication reliant la Vallée du Rhône au Massif Central, Alba se situe dans une plaine, sur une superficie de 30 hectares. Elle s'organise en réseau de rues perpendiculaires orientées nord-sud - cardo - et est-ouest - decumanus -.
Ville ouverte, sans mur d'enceinte, la cité a en son coeur le centre monumental regroupant un vaste ensemble de bâtiments à vocation administrative, civique, religieuse et économique autour de son forum. Les limites de la ville sont marquées par les nécropoles telles que Saint-Pierre et par le sanctuaire de Bagnols.
De son habitat, on connaît deux formes. Un habitat luxueux, la domus construite en matériaux nobles, qui s'organise autour d'une cour centrale à portique avec mosaïques, thermes privés et jardins : domi du Pinard et de la Planchette.
Le second habitat est populaire. Il est construit en matériaux périssables : bois, terre et peut recevoir une activité artisanale ou commerciale : quartier de Bagnols.
Son apogée se situe au IIe siècle apr. J.-C., période où le centre monumental se développe. Siège de l'évêché au IVe siècle apr. J.-C., la ville est abandonnée au siècle suivant avec son transfert à Viviers.
L'ensemble du site est classée Monument Historique et site archéologique d'intérêt national sur le plan scientifique.
Le théâtre.
Vacances en Auvergne (Haute-Loire) : du 22 au 29 juin (suite).
Sur la route, petite pause à Alba-la-Romaine (Ardèche) : le 22 juin (suite).
Habitat du théâtre.
Le théâtre et l'ouvrage hydraulique traversé par le cardo maximus.
L'extension sud de la ville
Sur cette partie sud, outre un sanctuaire et des thermes privés, se trouvaient des domi, habitats de luxe organisés autour d'un jardin et d'un portique et comportant des mosaïques de couleur, dites polychromes.
Les Romains, souhaitant séparer le monde des morts de celui des vivants, plaçaient les nécropoles à l'extérieur des villes, le long des voies d'accès.
La fin de l'Antiquité et le début du Moyen-âge ont vu la construction de plusieurs églises au sud-ouest de la route actuelle, à proximité du rond-point qui mène au village d'Alba. L'église paléochrétienne de St-Pierre a peut-être abrité le premier évêché du Vivarais avant son transfert à Viviers. On a retrouvé à cet endroit l'inscription des quatre collèges de commerçants de la ville antique réutilisée en sarcophage chrétien visible au musée.
Domus du Pinard.
Il s'agit des vestiges d'une riche et vaste demeure. Huit mosaïques du second siècle ont été retrouvées, dont l'une est visible au musée. Cette demeure comportait un système de chauffage à air chaud (hypocauste).
Aire à portique.
Le château et le village médiéval d'Alba.
Le château est d'origine médiévale, mais il s'agit surtout d'une reconstruction du XVIIe siècle qui fait sans doute suite à un château plus ancien. A Moyen-âge le château dominait le village d'Aps qui était fortifié avec tours et portes dont l'une donne encore aujourd'hui sur la place de l'Horloge. Le village qui se nommait Aps a connu alors une période de prestige. Construit en basalte, le château était constitué de deux ailes encadrant une partie qui donne sur la cour. Le corps de logis comporte cinq étages. Vendu en 1793 à la Révolution, ce château est une propriété privée.
Le massif et les falaises du Coiron.
Vigne, amande, cerise, châtaigne...
Installée à 250 m d'altitude, Alba Helvorum était au centre d'un petit bassin traversé par deux petits ruisseaux, le Palais et le Massacre, qui ont été endigués par les Romains pour se protéger des violentes crues.
La ville antique était dominée au nord par les falaises volcaniques du plateau du Coiron, ancien fond de vallée désormais au-dessus de la plaine (relief dit "inverse"). Ces falaises de basalte brun-noir possèdent de nombreuses sources et ont également porté des constructions gauloises fortifiées (oppida). On retrouve cette roche dans de nombreux bâtiments de cette région de l'Ardèche.
Cette zone relativement humide rappelle le climat des plateaux d'altitude du Massif Central. Sa végétation de prairies de fauche et de haies d'épineux est particulièrement adaptée à l'élevage, aujourd'hui surtout bovin. Les pentes ont permis la culture du châtaignier, dont la production a été essentielle à l'Ardèche.
Un paysage modelé par l'agriculture
Le site est entouré vers le sud par les collines calcaires de pierre claire des Gras qui culminent au Mont Juliau à 553 m. Particulièrement sèches et peu propices à l'agriculture, elles sont les terres de prédilection de l'élevage ovin.
L'intense exploitation de ces massifs forestiers, notamment pour le charbonnage, à conduit à l'appauvrissement des sols, mettant parfois la roche à nu et laissant place à la garrigue. Les terres plus argileuses des vallées ont toutefois permis la culture privilégiée de la vigne : depuis l'Antiquité, une grande variété de vins est produite ici.
Tout autour du site d'Alba, on peut lire dans le paysage les traces des cultures anciennes qui ont progressivement recouvert la ville antique : la vigne bien sûr, mais aussi les amandiers, les cerisiers et les mûriers dont les feuilles nourrissaient les vers à soie destinés au XIXe siècle à la création de fil. L'Ardèche s'en était fait une spécialité avec ses moulinages installés le long des rivières.
Les Gras et la montagne de Berg (553 m).
Vacances en Auvergne (Haute-Loire) : du 22 au 29 juin (suite).
Sur la route, petite pause à Alba-la-Romaine (Ardèche) : le 22 juin (suite).
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